Bâtir une Afrique qui s’éveille et progresse : les enjeux et les solutions avec le prof Euloge OGOUWALE
Imaginez une Afrique où chaque africain est un acteur de son développement. Ce rêve, loin d'être imaginaire, est l’idée qui a rassemblée ce 12 octobre 2024, de 16h00 à 18h00, le professeur Euloge OGOUWALE et environ 760 participants issus de 21 pays à savoir (Bénin, Burkina faso, Cameroun, Canada, Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, France, Gabon, GHANA, Guinée, Guinée conakry, Haïti, Mali, Niger, Nigeria, RD Congo, République Démocratique du Congo, SÉNÉGAL, Tchad, Togo, USA, en présentiel et en ligne autour du thème, Bâtissons-nous pour bâtir une Afrique qui s’éveille et qui progresse plus vite. Cette forte mobilisation témoigne d'une soif de changement et d'un désir de prendre part au développement de l'Afrique. Les échanges autour des idées du Professeur Euloge OGOUWALE ont renforcé cette dynamique.
Le diagnostic : quels sont les freins au développement ?
Lors de cette conférence, le Professeur Euloge OGOUWALE a, ensemble avec les participants, décelé les problèmes/difficultés qui ralentissent la croissance de chaque africain et de l’Afrique elle-même. Des différentes analyses et exemples concrets, l’orateur a souligné le potentiel immense de l'Afrique, riche en ressources naturelles et en talents. Elle détient dans le monde 50% des ressources minérales et énergétiques. Malgré ses immenses richesses naturelles, l'Afrique compte parmi les pays les plus pauvres au monde. Cette paradoxale situation s'explique par des facteurs tels que les mentalités, les inégalités etc qui ont engendré des conséquences, notamment la pauvreté et l'insécurité alimentaire. L’Afrique est donc en panne.
Par conséquent, il faut chercher des solutions idoines pour la mettre debout. Pour y arriver, le travail ne doit plus, pour l’orateur, être perçu comme un risque comme mentionné dans certaines langues locales ici au Bénin : Aussi, le temps étant une ressource rare, il faudrait en faire une gestion optimale. De même, les mauvaises habitudes comme l’individualisme, la jalousie, la méchanceté, la paresse sont à exclure afin de faciliter la culture des bonnes valeurs.
Pour le Professeur Euloge OGOUWALE, la différence entre les pays pauvres et les pays riches n’est pas en fonction de l’âge du pays, car les pays comme Versus, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande, il y a 150 ans étaient inexpressifs. Aujourd’hui ils sont des Pays développés et riches. Par ailleurs, la différence entre les pays pauvres et les pays riches n’est pas en fonction de l’étendue du pays et des ressources naturelles.
Mais qu’est-ce que les autres ont fait et que les africains doivent faire pour bâtir et transformer l’Afrique ? Se basant sur les résultats de ces analyses, l’orateur, préconise que chaque africain applique et enseigne partout et en tout temps les principes de vie tels que l’éthique, la responsabilité, le respect des droits des autres citoyens, l’observance des lois et règles, l’amour du travail l’apprentissage et l’investissement sur soi, la ponctualité, l’amour de sa patrie et bien d’autres. Ces principes de base, suivis par une minorité dans les pays africains ou par certains pays qui font des efforts louables, doit désormais être la trajectoire de tous, tous les jours.
Un modèle pour l'avenir : le DRIVEN comme solution
L’Afrique n’est pas pauvre parce qu’elle ne dispose pas de ressources naturelles ou parce que la nature est cruelle envers les populations. Aux questionnements des participants sur comment y arriver et quel modèle pour bâtir une nouvelle Afrique ? L’orateur propose le modèle Déprogrammation, Reprogrammation pour les Innovations Sociales par le Volontariat et l’Entreprenariat (DRIVEN). Un modèle à trois phases testées pendant dix ans qui a fait ses preuves à l’Université d’Abomey-Calavi à travers le Service de Volontatiat et bien d’autres initiatives. La Déprogrammation consiste à abandonner les contre-valeurs (Individualisme, mentalité de crabe, retard, procrastination, etc.) et a accepté et appliqué les valeurs cardinales, sociales et d’excellence grâce à la Reprogrammation en utilisant les outils du Volontariat pour l’Entreprenariat. L'entrepreneuriat étant le moteur de développement en Afrique, il doit être soutenu par chacun même avec de petits accompagnements comme l’appui aux initiatives des jeunes à partir des familles d’après l’orateur.
Le modèle de déprogrammation-reprogrammation proposé par le Professeur OGOUWALE est particulièrement innovant. Il s'appuie sur des techniques de coaching et de développement personnel, adaptées à chaque. Le DRIVEN permet aux participants de prendre conscience de leurs croyances limitantes et de développer une nouvelle vision d'eux-mêmes et de leur avenir.
A sa suite, Jean-Marie Comlan TOHOUN TODEDJI entrepreneurs agricole a exposé les potentialités de l’Afrique qui peuvent lui permettre de se nourrir et de nourrir le monde à travers l’agriculture.
La conférence a également été l'occasion de mettre en lumière l'entrepreneuriat. M. Do Régo Abdel a ainsi présenté son initiative de foyer de préparation et de lavage.
Pour terminer, de nombreux participants ont témoigné n’avoir perdu leur temps en venant à cette conférence. Ils ont manifesté la soif d’apprendre encore.
La fondation ITISA à la fin de ce pari gagné, qu’est l’instruction de l’Afrique par le changement des paradigmes sociaux a donné à tous les participants la possibilité de la rejoindre afin profiter de son vaste réseau formateur, accélérateur et de réseautage pour le meilleur de chaque africain et de l’Afrique.
